L'option du prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) pour l'assurance vie peut être avantageuse dans certains cas. Il est préférable de choisir le PFL si votre tranche marginale d'imposition est plus élevée que le taux forfaitaire du PFL. Cela peut simplifier votre déclaration fiscale et réduire votre impôt sur les intérêts, plus-values et rachats effectués dans les 12 premières années du contrat d'assurance vie.
Lors d'un rachat en assurance vie, le montant retiré est composé d'une part de capital et d'une part d'intérêts. Seuls les intérêts sont soumis à la taxation, tandis que le capital n'est jamais fiscalisé. Les prélèvements sociaux de 17,2% sont prélevés chaque année sur les intérêts des contrats en fonds euro. La fiscalisation des unités de compte n'intervient qu'en cas de rachat, avec un taux de taxation dépendant de la date des versements et de l'ancienneté du contrat.
Le choix entre le PFL (Prélèvement Forfaitaire Libératoire), le PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique) ou l'IR (Impôt sur le Revenu) pour l'imposition d'une assurance vie dépend de plusieurs facteurs :
Le PFL est un taux forfaitaire appliqué sur les revenus de l'assurance vie, indépendamment de votre tranche marginale d'imposition. Il peut être intéressant si vous êtes dans une tranche d'imposition élevée et que le taux du PFL est plus avantageux que celui de votre tranche marginale d'imposition.
Le prélèvement forfaitaire libératoire pour l'assurance vie est calculé de la manière suivante :
2. Pour les contrats d'assurance vie souscrits à partir du 27 septembre 2017 :
Il est important de noter que des prélèvements sociaux sont également applicables sur les produits de l'assurance vie.
En outre, il est possible d'opter pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu lors du rachat d'un contrat d'assurance vie. Dans ce cas, les produits de l'assurance vie seront soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu, avec un système d'abattements en fonction de la durée de détention du contrat.
Le PFU est un taux forfaitaire unique de 30 % (12,8 % d'impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux) appliqué sur les intérêts, plus-values et rachats effectués dans les 12 premières années du contrat.
Cette option peut être avantageuse si vous souhaitez simplifier votre déclaration fiscale et que le taux global du PFU est inférieur à votre tranche marginale d'imposition.
En France, la flat tax est souvent associée au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) ou à la taxation forfaitaire libératoire (PFL) sur certains revenus du capital, tels que les intérêts, les plus-values mobilières et les revenus d'assurance vie. Il est donc possible d'employer les deux termes.
L'option de taxation à l'Impôt sur le Revenu (IR) consiste à ajouter les revenus de l'assurance vie à vos autres revenus et à les soumettre au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Cette option peut être intéressante si vous êtes dans une tranche d'imposition basse et que vous prévoyez de garder le contrat d'assurance vie sur une longue durée.
Lorsque vous devez choisir entre le Prélèvement Forfaitaire Libératoire (PFL) et le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) pour votre contrat d'assurance vie, plusieurs facteurs doivent être pris en compte :
Les prélèvements sociaux sont des contributions qui s'appliquent aux revenus de l'assurance vie. Voici les prélèvements sociaux actuels qui s'appliquent aux produits générés par les contrats d'assurance vie :
Ces prélèvements sociaux sont calculés sur les produits réalisés par le contrat d'assurance vie, tels que les intérêts, les plus-values ou les rachats partiels. Ils sont prélevés directement sur les gains réalisés et sont distincts de l'impôt sur le revenu.
Les prélèvements sociaux sont inclus dans le taux global du prélèvement forfaitaire unique (PFU), également connu sous le nom de "flat tax", qui s'applique aux contrats d'assurance vie souscrits à partir du 27 septembre 2017. Ainsi, le taux global de la flat tax pour l'assurance vie comprend les prélèvements sociaux de 17.2 %.