Le choix entre le régime micro-foncier et réel pour un investissement en SCPI dépend de votre situation personnelle. Le régime micro-foncier offre une simplification administrative avec un abattement forfaitaire, tandis que le régime réel permet de déduire les charges réelles.
Pour déclarer les revenus fonciers provenant d'un investissement en SCPI, vous devez indiquer le montant total des revenus dans la déclaration de revenus, dans la rubrique "Revenus fonciers". Selon le régime choisi (micro-foncier ou réel), vous devez reporter soit le montant brut des revenus, soit le montant net après déduction des charges.
L'investissement en SCPI peut permettre une défiscalisation grâce à des dispositifs spécifiques tels que la loi Pinel, le statut LMNP, ou les SCPI fiscales. Ces dispositifs offrent des avantages fiscaux tels que des réductions d'impôts ou des déductions de charges, favorisant ainsi une optimisation de la fiscalité pour les investisseurs.
Les SCPI de rendement distribuent généralement des revenus fonciers issus des loyers perçus sur les biens immobiliers détenus. Ces revenus sont imposables selon les règles des revenus fonciers.
Les SCPI de défiscalisation, comme la SCPI Pinel ou la SCPI Censi-Bouvard, offrent des avantages fiscaux spécifiques. Dans le cas de la SCPI Pinel, les investisseurs peuvent bénéficier d'une réduction d'impôt sur le revenu en investissant dans des logements neufs destinés à la location. La réduction d'impôt est calculée en fonction de la durée de l'engagement de location (jusqu'à 21 % pour 12 ans). Pour la SCPI Censi-Bouvard, les investisseurs peuvent bénéficier d'une réduction d'impôt en investissant dans des résidences de services meublées non professionnelles destinées à la location. Ces réductions d'impôt sont soumises à des conditions et plafonnements spécifiques. Attention, le 1er janvier 2025, il sera déjà trop tard pour investir en Pinel. Quant au Censi-Bouvard, il a pris fin le 31 décembre 2022.
Il est important de noter que les SCPI fiscales peuvent également générer des revenus fonciers et permettre de bénéficier d'un déficit foncier, dans le cadre des régimes fiscaux spécifiques applicables.
Lors de la vente de parts de SCPI, une plus-value immobilière peut être réalisée. La plus-value est calculée en soustrayant le prix de vente des parts du prix d'acquisition initial, augmenté des frais liés à l'acquisition et à la vente. Les plus-values immobilières réalisées par les particuliers sont soumises à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
En cas de cession de parts d'une SCPI, la fiscalité varie en fonction de la durée de détention des parts. Si les parts sont détenues depuis moins de 22 ans, la plus-value réalisée est imposable au barème progressif de l'impôt sur le revenu, après application d'abattements pour durée de détention. Si la détention est supérieure à 22 ans, la plus-value est généralement exonérée d'impôt sur le revenu, mais soumise aux prélèvements sociaux.
Certaines SCPI peuvent également générer des revenus financiers tels que des intérêts, des dividendes ou des plus-values mobilières. Voici les principaux éléments à connaître :
Il est essentiel de souligner que la fiscalité des SCPI peut être complexe et dépend de nombreux facteurs individuels. Il est donc recommandé de consulter un professionnel de la fiscalité ou un conseiller financier pour obtenir des conseils personnalisés en fonction de votre situation spécifique.
Supposons que vous avez investi dans une SCPI de rendement et que vous recevez des revenus fonciers annuels de 5 000 euros.
Il est important de noter que ces exemples sont donnés à titre indicatif et que la fiscalité des SCPI peut varier en fonction de nombreux facteurs, tels que la durée de détention, les régimes fiscaux choisis, les charges déductibles, les dispositifs fiscaux spécifiques, etc. Il est recommandé de consulter un professionnel de la fiscalité pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle.